Bioshock Infinite

bioshock_infiniteCriblé de dettes, Booker DeWitt est contraint d’accepter une étrange mission : se rendre dans la ville de Columbia et enlever Elizabeth, une jeune fille. Une fois propulsé dans cette cité aérienne, il devra tout faire pour mener à bien sa quête. Au cours de son aventure il en apprendra plus sur le monde qui l’entoure et devra faire face à une vérité dérangeante…

Rapture, lieu de l’action des deux premiers Bioshock, avait su me séduire. Impossible de choisir entre la musique, l’ambiance, l’histoire ou encore l’accueil Ô combien chaleureux de ses habitants. La crainte de ce que pouvait être ce troisième opus, se passant dans un univers a priori totalement différent, était présente, tenace. Les jours ont passé pendant lesquels je dévorais du regard la boite le contenant, sans oser glisser le cd dans la console. Et puis j’ai cédé, espérant ne pas être déçue, abandonnant ma chère Rapture. Si j’avais su….  «J’aurais » pas venu attendu » !

L’histoire se déroule dans la magnifique ville aérienne de Columbia. Une petite balade en barque emmène Booker DeWitt, notre héros, jusqu’à un phare – tiens tiens comme un air de déjà vu- qui lui réserve un accueil particulier.

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« Ne nous décevez pas »
Ah, encore un jeu de rôle qui a mal tourné !

Un voyage dans les airs et un baptême plus tard, il arrive enfin dans cette ville splendide !

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Welcome to Columbia !

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Attention les enfants, n’acceptez pas de bonbons du faux berger !!

Pas de président en tant que tel, mais un prophète : Comstock. Son influence s’en ressent partout, que ce soit avec des affiches ou des kinetoscopes (qui montrent de petits films) : c’est une véritable propagande! La ségrégation raciale y est aussi très présente et les habitants sont en danger.

D’abord avec les affrontements avec la Vox Populi, le mouvement de révolte qui lutte contre la ségrégation et voudrait que tous les citoyens soient égaux. Et puis émettre des doutes à propos du prophète peut s’avérer dangereux. C’est dans cette atmosphère que Booker va devoir enlever Elizabeth, la progéniture du prophète. La mission s’avérera plus compliquée que prévue et tous deux vont devoir apprendre à coopérer et se faire confiance. Au fil de leur aventure ils vont être amenés à faire d’importantes découvertes sur Columbia et le prophète, qui prendront une ampleur qu’ils ne pouvaient imaginer et changera leur vie à jamais !

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Allez venez-vous amuser à chasser la Vox Populi, une activité pour les petits et les grands !

Graphiquement, pas besoin d’être une experte – que je ne suis pas- pour dire que Bioshock Infinite est vraiment très beau. Il y a sûrement plus joli sur le marché en ce moment, mais il m’en a mis plein les mirettes! On prend un réel plaisir à admirer le paysage, la ville, rentrer dans chez un marchand de glaces ou participer aux activités de la ville, comme lors de la fête foraine au début du jeu. Fête foraine qui est d’ailleurs l’occasion d’avoir le droit à un tutorial, pas trop lourd, mais bien pensé. Pour apprendre à se servir des armes : deux jeux de tir dont le but est de se débarrasser de la Vox Populi.

Concernant l’utilisation des toniques, les « pouvoirs » que le héros peut acquérir, c’est sous la forme d’un autre jeu dans lequel cette fois-ci il faudra débusquer un petit démon.

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Ange ou Démon, es-tu mon ange ou mon démon ?

Ces divertissements sont très faciles, mais il serait bête de ne pas en profiter étant donné qu’ils rapportent quelques piécettes !

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ARGENT !

Arriver à surprendre le joueur et le faire s’arrêter pour observer et admirer, écouter et apprécier l’environnement qui entoure le personnage qu’il incarne, c’est le pari qu’on réussit les développeurs.

Le système de jeu est à la fois rassurant dans ces similitudes avec les anciens Bioshock et plaisant de par ses nouveautés. On retrouve les plasmides, qui se nomment les toniques, utilisables grâce à des cristaux. Le principe des enregistrements audio est toujours présent. Ceux-ci s’appellent maintenant les voxophones et servent à en apprendre plus sur Columbia et certains de ses personnages emblématiques. Les Handyman, des hommes dans des armures géantes, ressemblent à s’y méprendre aux Big Daddy des premiers Bioshock. Il est aussi possible d’équiper Booker : tête, torse, jambes et pieds. Selon l’objet équipé cela lui confère certaines habilités, comme par exemple avoir une chance d’électrocuter ses ennemis en les frappant.

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Avec cet équipement, mon chéri tou es MA-GNI-FIQUE !!!

Pour augmenter sa santé, son bouclier ou encore la réserve de cristaux il faudra mettre la main sur des infusions. À noter que si vous décidez d’acheter le « Season Pass », qui permet d’obtenir les DLC (contenu téléchargeable) à moindre coût, vous aurez une surprise au bar le Blue Lagon.

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Le Père Noël est passé !

En effet ce ne sont pas moins de 5 infusions et 4 pièces d’équipement qui vous attendent bien sagement. Cela donne aussi le droit à des dégâts accrus de la mitrailleuse et deux armes avec un skin (apparence) doré. Sinon vous pouvez aussi trouver ces infusions lors des phases d’explorations et c’est ce que nous allons voir tout de suite.

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Une vraie roublarde !

Les phases d’exploration sont ponctuées d’échanges entre DeWitt et Elizabeth, ce qui est une réelle nouveauté et une vraie bouffée d’air. Sa palette d’émotions est large et bien réalisée : elle passe de la tristesse, à l’amusement, à l’énervement. Elizabeth trouve de l’argent pour Booker, lui signale lorsque qu’il y a un objet intéressant et parfois en discute.

Ses capacités de crochetage sont très utiles pour les portes et coffres qui contiennent principalement de l’argent ou des infusions. Pour cela vous aurez besoin de crochets que l’on peut trouver un peu partout– un conseil deux fois dans le jeu on peut en acheter, eh bien achetez-en ! – et se font de moins en moins rares une fois que l’on avance dans le jeu.

Il est agréable d’avoir avec nous un PNJ (personnage non joueur) qui n’est pas un boulet, comme on peut le voir dans d’autres jeux.

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La belle Elizabeth !

Les combats quant à eux sont plus énergiques. Notre petite protégée se met à l’abri (et n’est pas visée) lors des affrontements et en plus aide DeWitt en lui donnant des munitions, des cristaux et de la santé. Les rails sur lesquels on peut s’accrocher, apportent vraiment une autre dynamique au combat.

Sans compter les failles qu’Elizabeth peut ouvrir qui, outre l’accès à des soins et des munitions, s’ouvrent sur  des machines armées pour avoir une défense supplémentaire contre l’ennemi. On retrouve toujours les combinaisons de pouvoirs.

Tout cela laisse la liberté de choisir la stratégie que l’on préfère afin de se débarrasser de nos adversaires.

Les choix que Booker peut faire ponctuent de temps à autre le jeu. Ils n’ont par contre pas une très grande influence sur le reste de l’histoire. Par exemple, au début de l’aventure on assiste à une tombola et le billet gagnant est en possession de DeWitt. Le choix nous incombe alors de lancer une pierre à un couple mixte (des vilains pas beaux aux yeux du prophète) ou si l’on est contre cette forme de torture, de la lancer au présentateur.

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Le choix n’a pas trop d’importance…

Si on les sauve, ils nous offrent un équipement lorsqu’on les rencontre juste avant de rentrer dans la salle de jeux ARCADE. Sinon, c’est Flambeau, le second de Fink, qui nous l’offre, car son chef, dit-il, a aimé notre « sauvagerie » (niark niark !).

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Hummm… l’oiseau ou la cage ?

On retrouve aussi à certains moments un homme et une femme (on connaîtra leur fonction et leurs raisons plus tard) qui commentent et proposent parfois de faire un choix. Sur quelle face pense-t-on que retombera une pièce ou quel pendentif choisir pour Elizabeth.

Et même si l’on peut aussi décider à certains moments d’être pacifique et d’attendre de repasser plus tard afin de rentrer dans certains commerces, pour s’emparer de quelques objets, cela permet juste d’éviter quelques combats et ne change pas les dialogues avec Elizabeth ni ses réactions.

Bioshock infinite n’a, pour moi, rien à envier à ses prédécesseurs. C’est aussi un jeu qui récompense les joueurs qui prennent leur temps, afin de saisir toutes les petites merveilles qui les entourent. Qui plus est, la fin  (même si elle reste unique peu importe la manière dont l’on joue) est réellement  poignante : les développeurs nous offrent une fin à la hauteur du jeu.

Pour finir voici la bande-annonce du jeu, enjoy :

 

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