C’était il y a 20 ans. Le jour où tout a basculé, je m’en souviens comme si c’était hier. Mes cauchemars ne me quittent pas et même dans mon sommeil je lutte pour ma survie.
L’infection a démarré à cause du cordyceps… Un putain de champignon ! Un seul contact avec ses spores ou qu’un foutu infecté vous morde et s’en est fini de vous !
Je me souviens avoir couru parmi d’autres gens aussi effrayés que moi. Plus on avançait, plus la foule diminuait et le rang des infectés grandissait.
Je me souviens avoir réussi à m’échapper et aujourd’hui encore je me demande comment j’ai fait. J’ai atterri dans un centre de quarantaine. On pensait être en sécurité, ils nous l’avaient promis ! Ils étaient sûrs de pouvoir contenir et maîtriser la pandémie. Ils ont eu tort… Certains de ces centres ont réussi à tenir quelques jours, semaines, voire mois pour les plus chanceux. Mais ils ont tous finit par s’écrouler.
Après des semaines, des années peut être – après tout ça difficile d’avoir la notion du temps – je me suis retrouvé dans une zone sécurisée par l’armée ou ce qui en reste, à Boston. J’ai rencontré Tess. Elle aussi a eu son lot de pertes et de malheurs pendant les premières années de l’épidémie. J’aime l’avoir à mes côtés. On survit tant bien que mal de trafic d’armes et de tickets de nourriture.
Les jours passent et je garde enfoui en moi cette peine dont je n’arrive pas à parler, je n’arrive pas à l’oublier…
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Il a fallu s’adapter à ce monde. Toutes les règles ont changé et les ennemis peuvent être de toutes sortes et se cacher partout. La discrétion et l’observation de notre environnement sont indispensables si l’on veut rester en vie.
D’abord les hommes. De vrais vautours. Ils sont organisés en bandes et font subir toutes sortes de choses aux survivants qu’ils trouvent. Ces bandits sillonnent les routes à la recherche de gens à détrousser, tuer, violer ou manger… Allant jusqu’à tendre des embuscades en se faisant passer pour blessés ou dans le besoin.
Les « monstres » sont les suivants sur ma liste. J’ en connais quatre sortes à ce jour :
Les coureurs sont de vraies saloperies qui nous foncent dessus dès qu’ils nous aperçoivent. Il est possible de se battre au corps-à-corps avec eux mais il est facile d’être submergé par leur nombre.
Les rôdeurs sont aussi dangereux que les coureurs et en plus, attaquent par surprise. Ils sont très résistants.
Les claqueurs ont muté à cause du champignon, qui leur a bouffé la moitié du visage. Ils sont aveugles mais ont l’ouïe hyper développée. Il faut faire attention au son de nos pas et où l’on marche. Le bruit qu’ils font est vraiment flippant ! Ça me rappelle un vieux film : Predator. C’est exactement le même son. Et si jamais ils nous entendent, on peut s’en sortir avec un bon coup de lame dans le cou. Mais il vaut quand même mieux courir !
Les colosses sont les infectés les plus dangereux et mortels ! Je n’en ai pas vu beaucoup. Ils sont pareils que les claqueurs sauf qu’il ne faut absolument pas s’en approcher. Au vu de leur carrure, le moindre contact doit être fatal et l’on risque de finir en morceaux.
Le monde n’appartient plus aux humains mais à ses choses immondes…
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Lorsque l’on sort dans cette jungle il faut bien préparer son équipement. Je ne me sépare jamais de mon sac à dos. Toutes les ressources qui m’entourent peuvent être utiles et j’ai dû apprendre à créer différents objets pour me soigner ou me défendre.
L’arc par exemple, peut être très pratique. C’est une arme silencieuse et particulièrement efficace contre les bandits, qui ne verront rien venir.
Un lien et une lame font un très bon surin pour se débarrasser d’ennemis discrètement ou en cas de contact rapproché avec un claqueur.
Ce sont des règles que tout le monde a dû apprendre et appliquer pour faire face à tout ce qu’on peut rencontrer.
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Je ne sais pas ce que l’avenir nous réserve. Il ne nous reste qu’à faire de notre mieux pour survivre, jour après jour, à tout ce merdier…
. .. ….…………………….…Joel
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On m’a fait remarquer que ce petit récit ressemblait, au travers de certaines phrases, au dossier de presse. Je tiens à préciser que non, j’ai imaginé ce texte en me basant sur le jeu et il a été entièrement écrit par moi-même et mes petits doigts !
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The Last of Us entraîne le joueur dans son monde rapidement. Dès le début on est embarqué dans cette lutte – vaine – contre l’épidémie provoquée par ce champignon. D’ailleurs ce champignon, le cordyceps unilateralis, existe réellement. Il parasite les insectes et crée effectivement une infection dans le cerveau et des excroissances fongiques sur la tête. C’est après avoir vu un reportage sur ce champignon que l’idée du jeu a germé dans l’esprit des créateurs.
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Les graphismes sont beaux et les cinématiques m’ont laissé sans voix plus d’une fois. C’est l’occasion de découvrir des environnements aussi bien magnifiques qu’angoissants. Et question angoisse on peut dire que l’on est rudement bien servi. Je me souviens de ma première expérience dans une pièce plongée dans l’obscurité (youpi !) et remplie de claqueurs. Mon cœur a bondi quand j’ai vu mes coéquipiers courir gaiement pendant que je faisais avancer Joel d’à peine trois mètres toutes les minutes. Heureusement seule importe la discrétion du joueur.
C’est la même chose concernant les phases d’exploration. Nos coéquipiers se mettent à couvert dès que des ennemis sont proches ce qui fait que tant qu’on les voit marcher normalement on peut avancer sans se poser de questions. C‘est le seul bémol du jeu puisque cela enlève un peu de crédibilité quant aux dangers du monde et la méfiance que l’on doit en avoir. Pour l’immersion c’est vrai que ce n’est pas parfait.
Les combats sont crédibles, Joel n’est pas un super héros. Je trouve que pour un homme de cinquante ans il est en forme : il peut s’accroupir très facilement et le rester longtemps (je ne sais pas vous, mais j’ai la moitié de son âge et je n’arrive pas aux mêmes prouesses physiques que lui :roll:). Les balles lui font mal et il a beau être bien armé, ses adversaires peuvent prendre le dessus rapidement. Les munitions sont rares et l’infiltration est vraiment de mise pour contourner les ennemis et/ou les avoir par surprise.
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L’univers du jeu est vraiment réaliste, dans l’hypothèse où une telle catastrophe se produirait. Les différents documents laissés par des survivants nous immergent encore plus dans ce monde en ruine. Les relations entre Joel et Ellie, ou les autres personnages qu’ils rencontrent, sont criantes de vérité. Le scénario ne fait pas l’erreur de basculer dans le pathos. Le personnage d’Ellie est particulièrement bien traité. Elle sait se servir d’une arme, se mettre à couvert ou encore alerter Joel quand un ennemi essaie de le prendre à revers. Et pourtant elle garde la fraîcheur et la spontanéité d’une jeune fille de son âge, qui n’a connu le monde que sous cette forme, en s’émerveillant devant l’affiche d’un film ou en racontant des blagues. Et même si certaines situations peuvent être convenues, elles sont très bien amenées.
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Pour conclure, ceux qui n’y ont pas encore joué (bouuuuh honte à vous 😯 ) : foncez, vous ne serez pas déçus !
En prime la bande-annonce pour se rincer les yeux encore une fois.
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source des images : http://www.jeuxvideo.com
WOW! ce jeu est vraiment « cool »,et je n’ai que 12 ans.j’ai joué a ce jeu et l’histoire,vraiment…wow mais j’avoue que ce jeu me fais vraiment peur…oouuuww! en plus c’est super dégeulasse!