C’est comme prévu, armée d’un tuba et de mes plasmides, que je m’en vais vous parler du DLC de Bioshock Infinite : Tombeau sous-marin épisode 1.
On y incarne encore une fois Booker DeWitt, un détective privé. Elizabeth (pas tout à fait la même que dans Bioshock Infinite) vient lui demander son aide pour retrouver une petite fille disparue et c’est là que l’aventure commence. Celle-ci se déroule dans la cité sous-marine de Rapture – gouvernée d’une main de maître par Andrew Ryan – le jour du Réveillon de 1958.
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Sous l’océan doudou c’est bien mieux, tout le monde est heureux
Enfin en façade car de petits dialogues entre les Pnj nous apprennent que Ryan ne fait pas forcément l’unanimité. Il a en plus tué son principal concurrent – Fontaine – et ses partisans croupissent dans un centre commercial qu’il a coulé (une démarche ma foi fort sympathique, s’il en est, s’il en fut !). Écouter ces conversations (ainsi que les journaux audio) est aussi l’occasion d’en apprendre plus sur Rapture avant sa chute et de voir que Booker est assez « connu » dans le coin.
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On peut même être le témoin d’échanges assez particuliers comme un homme qui propose les services de prostituées ou encore deux femmes face à un berceau dont l’une chante au bébé une chanson. Un étrange rappel de l’une des premières scènes du premier Bioshock, sauf qu’au lieu d’un enfant c’était un pistolet que l’on trouvait (première arme à feu du jeu si je ne m’amuse m’abuse !).
C’est aussi l’occasion pour nous, joueurs, de voir la magnifique Rapture avant que tout ne devienne que chrosomes et folie. On peut aussi discuter avec Cohen avant qu’il ne devienne complètement fou (même s’il en tient déjà une bonne couche), l’interaction qu’il a avec Elizabeth étant particulièrement intéressante !
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Des constantes et des variables
Au niveau des graphismes ou du système de jeu, pas d’évolution : on ne change pas une équipe qui gagne. Le travail du level design est toujours aussi poussé et beau. Par contre Elizabeth est devenue un peu plus bad ass et femme fatale de roman noir (pour les crochets c’est débrouille-toi Booker) et même notre DeWitt est quelque peu différent, mais chuuut, no spoil….
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Ce premier épisode de Tombeau sous-marin m’a procuré à la fois de la joie : quel bonheur de retrouver Rapture, voir un Protecteur ou des petites sœurs et sa musique qui m’a mis presque les larmes aux yeux. D’ailleurs la voici, « La Mer » de Charles Trenet reprit par Django Reinhardt :
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Mais aussi de la peur puisque je m’attendais à ce que chaque statue de glace ou mannequin me saute dessus. Sans compter les cadavres ou les mannequins mis en scène dans des situations dérangeantes. Je retiendrai le moment où un berceau avance tout seul et contient une poupée carbonisée à l’intérieur… Laissez-moi vous dire que lorsque j’ai vu ça, j’ai reculé tout de suite et le sas s’est refermé. Un petit peu en mode (attention PEGI 18) « on me baise pas moi ! ». Bon finalement plus de peur que de mal, mais quand même, quelle belle ambiance glauque !
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J’ai lu certaines plaintes quant à la durée de vie de ce DLC. Personnellement, je l’ai pris avec le Season Pass donc pour moi le prix est correct surtout lorsqu’on voit certains jeux à la durée de vie d’à peine cinq heures que l’on paie 70 euros environ. J’estime que 10 euros pour deux heures de jeu est plus qu’acceptable.
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Rapture mon Amour
Avec Tombeau sous-marin mon rêve est enfin devenu réalité : voir Rapture lorsqu’elle était encore splendide. J’ai été servi par l’aventure et la fin de ce DLC m’a laissé pantoise. Vivement l’épisode 2. À vous les studios !