Happiness Therapy. Ivy et Joe, en couple depuis plusieurs années, traversent une mauvaise passe.
Joe décide de redonner un second souffle à son mariage en participant à Tellement Vrai faisant un petit séjour avec sa femme dans un hôtel : le Quiet Heaven. Il espère que le changement d’air leur fera le plus grand bien et qu’ils pourront arranger les choses. On s’en doute, cela ne va absolument pas se passer comme prévu. À peine arrivés, l’atmosphère se fait pesante et ce n’est qu’un léger avant-goût de ce qui les attend. Dès le lendemain matin, Ivy disparaît, laissant un Joe très énervé. Il jure alors de tout faire pour retrouver sa bien-aimée.
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You’re not in Kansas anymore ! L’avertissement du jeu est clair : âmes sensibles s’abstenir ! Ça envoie du pâté question ambiance. Au menu, on a le droit à des tripes, du sang et des membres coupés, sans compter que l’esprit de Joe est beaucoup malmené – et le nôtre avec – lors de son périple dans cet hôtel. Les pièces qui changent et les personnages inquiétants, qui apparaissent parfois sans prévenir, rendent encore plus angoissante notre avancée dans ces lieux. Joe va commettre des actes abjects sans que ça ne le choque plus que ça. Son seul but étant de sauver Ivy, il oblitère absolument tout ce qui se passe autour de lui. Découvrir un message écrit en lettres de sang ou retirer un cerveau d’un corps pas totalement mort devient une routine pour lui. Lors des nombreuses phases de dialogues, vous pourrez vous comporter gentiment ou comme le parfait goujat. Ce choix aura son importance et influera sur la fin – il y en a trois en tout – du jeu.
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Simple comme au secours bonjour. Les commandes simplifiées sont au service de l’atmosphère angoissante et de l’histoire, plus complexe qu’elle n’y paraît. Vous devrez utiliser les flèches directionnelles pour faire avancer le personnage, en plus de la touche entrée, elles vous serviront pour les options de dialogue ainsi que pour l’inventaire. Les lieux dans lesquels vous évoluerez, principalement l’hôtel, ne sont pas très grands. Pas d’énigmes tordues à l’horizon ni d’inventaire rempli d’objets divers et variés. Certes, ce que doit accomplir Joe n’est pas joli joli mais cela n’en reste pas moins logique. Ajoutez à ça une bande-son au top, des décors flippants ainsi que des personnages très réussis et l’on se retrouve avec un jeu pas dégueu du tout !
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This is Madness. Ce point and click est un remake de Downfall sorti en 2009. Le studio indépendant Harvester Games – aussi à l’origine de The Cat Lady – en est le créateur. Downfall : Redux est à un prix abordable et si l’anglais ne vous rebute pas, il vous occupera six bonnes heures environ. Il est possible qu’une fois le jeu fini vous vous exclamiez « what the fuck ! » et qu’une petite sensation de malaise perdure. Cependant, vous ne regretterez pas votre achat car c’est une oeuvre de qualité – c’est tellement rare qu’il faut le souligner – qui vous fera réfléchir et vous touchera peut-être avec les problématiques qu’elle aborde.
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